En Chine, la prochaine génération de leaders triée sur le volet sera chargée de résoudre les problèmes profondément enracinés formés au cours de 30 années de développement socio-économique. Le décalage de plus en plus visible décalage entre la classe ouvrière et les salariés les mieux payés et la population rapidement vieillissante, sont quelques-uns des principaux enjeux de la Chine moderne.
Pékin doit rééquilibrer son économie en dehors du recours excessif à l’investissement vers un modèle de croissance de consommation intérieure plus soutenu. Pékin ne sera en mesure d’accomplir cet exploit qu’en intensifiant ses réformes sur les marchés agricoles, de la main-d’œuvre et des marchés financiers. Dans le même temps, les intérêts des entreprises publiques puissantes de la Chine, qui ont longtemps bénéficié des politiques gouvernementales préférentiels dans un effort pour élever des « champions » mondiaux, restera un obstacle majeur pour pousser ces réformes attendues depuis longtemps.
La Chine est toujours sur la bonne voie pour devenir la plus grande économie du probablement pendant les 10 ans d’exercice du nouveau gouvernement. Si les responsables politiques de la Chine ne parviennent pas à pousser les réformes indispensables, les investisseurs étrangers se tourneront vers d’autres marchés et la marginalisation de toute une partie de la population s’en verra accentué. Toutefois, si la Chine ne peut rester dans la course – tout en luttant contre les signes de plus en plus visibles de tension – ce sera un nouveau chapitre dans l’histoire de la Chine avec une croissance inégalée.